Bernard Ollivier a été journaliste durant sa vie professionnelle. Retraité, veuf, à 60 ans, il fait le Chemin de Compostelle, cette marche de réflexion de 2000 à 3000 kms, à destination de St-Jacques-de-Compostelle, en Galice au nord-ouest de l’Espagne.
Il se demande comment rendre sa retraite utile. Il croise des jeunes Belges, plutôt délinquants, qu’un juge a « condamnés » à marcher longuement, au lieu de faire de la prison ou des travaux communautaires. Il décide d’implanter cette formule de réinsertion sociale en France.
Mais auparavant, grisé par la marche, il fait à pied la Route de la Soie, de la Turquie à la Chine, une affaire de 12 000 kms, d’où il sortira la matière de trois livres. C’est un véritable exploit.
Il réalise son projet, la création de Seuil, une association sans but lucratif qui réussit à réinsérer des jeunes, accompagnés d’adultes, grâce à de longues marches bien encadrées. Pour Ollivier, la marche a de nombreuses vertus : au plan physique, au plan psychologique et au plan social (les rencontres).
J e vous recommande la lecture de La vie commence à 60 ans de Bernard Ollivier (Phébus, 2008, 215 pp.). Et vous, quel est votre projet de retraite ? (il n’a pas besoin d’être aussi gros… l’important, c’est probablement d’en avoir un…)
Bonjour,
J’ai eu l’occasion de lire ce livre il y a quelques mois et c’est un témoignage plein d’espoir. Les 3 trois livres sur “la longue marche” sont de très beaux récits de voyages et montre le courage de Bernard Ollivier.