À l’heure où le gouvernement du Québec veut mettre de l’avant l’écofiscalité, les écotaxes apparaissent comme un outil prometteur. L’écofiscalité consiste non seulement à taxer des produits pour lesquels la société doit assumer un coût pour corriger leurs effets sur l’environnement, mais aussi à réduire les taxes pour aider les écoproduits, les écotechnologies et les comportements favorables à l’environnement.
Parmi les domaines qu’il serait bénéfique de taxer davantage afin de réduire la pollution, mentionnons : les sports motorisés, les carburants utilisés en aviation (actuellement exempts de taxes), le domaine de la publicité, la circulation sur certains ponts et autoroutes, les sacs de plastique à usage unique, le tabac, les pesticides, etc.
Les bénéfices entraînés par les écotaxes pourraient aider des domaines comme l’électrification des transports, la gratuité des transports en commun et, de façon générale, pour accroître les dépenses fiscales favorables à l’environnement.
Les écotaxes sont utilisées en Europe depuis le début des années 90. Leur efficacité comme incitatif économique permettant de corriger des pratiques néfastes pour notre environnement est démontrée. Elles sont considérées comme un outil efficace pour réduire les émissions de CO2 et peuvent devenir une bonne source de revenus pour les gouvernements.
Toutefois, elles devraient être accompagnées par une révision de l’ensemble de notre fiscalité parce qu’à l’heure actuelle, de nombreuses activités polluantes sont subventionnées directement ou indirectement par la collectivité. L’initiative d’écofiscalité mise de l’avant par le gouvernement devrait prendre en compte cette situation.
Nous faisons face actuellement à deux situations de crise : une crise économique qui laisse le gouvernement avec un gros déficit budgétaire et une crise environnementale qui nous incite à changer notre mode de vie. Même si elles ne pourront pas, à elles seules, nous sortir de l’impasse, c’est une bonne idée d’utiliser les écotaxes pour susciter des pratiques plus respectueuses de l’environnement et générer des revenus pour l’État.
Pour ma part, je crois en cette idée et l’appuis même si ça me désavantage.Mais c’est surtout dans les superflus que l’on devras payer plus chers.Alors pourquoi pas?
Merci pour votre engagement…
les taxes une drogue dur pour l’état il devien acro tres vite et ne peut etre sevré on doit pollué plus pour le satisfaire sont besoin de revenue.
Avec des gens comme vous, les gouvernements iraient jusqu’à taxer l’air que nous respirons à chaque jour s’il existait un appareil pour le mesurer.
Pourquoi ne pas donner aux gouvernement du Québec 95 % de notre salaire tant qu’à y être ?
Je serais bien d’accord avec cette pratique.Malheureusement le gouvernement Couillard aime beaucoup les coupes dans les services mais utilise peu ou pas les sources de revenus sensées comme celle-ci pour renflouer ses dépenses et favoriser un meilleur environnement.Pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui fonctionne bien ailleurs?
Qui peut éclairer notre gouvernement?
Je suis de Belgique,
les écotaxes ont été essayées lors de la participation du Parti Ecolo au gouvernement.
Cela n’a pas changer grand chose.
par contre le tri sélectif, les sacs de tri pour biodégradable, la suppression des sacs plastiques dans les magasins et remplacer par des sacs réutilisables, les mises en place des composteurs collectifs et la taxe récupel sur les appareils électro-ménagers etc ont contribué à une forte diminution de la mise en décharge ou en incinérateur.
de plus l’information et la formation à la lutte contre le gaspillage apportent beaucoup de résultat tant chez les enfants que chez les adultes.