François Legault vient de proposer sa liste de demandes dans le cadre des élections fédérales. Il fait quatre propositions relatives à l’immigration, à la langue, à la laïcité et au rapport d’impôt unique. Des demandes d’intérêt très limité, faut-il le dire. Rien relativement aux dossiers environnementaux alors qu’on prévoit de très graves conséquences à court terme, voire l’élimination de grands pans de l’humanité à moyen terme.
Voici pourtant cinq demandes environnementales d’importance qu’il aurait pu adresser dans le cadre des élections fédérales :
– Refuser tout nouveau projet d’oléoduc et de gazoduc sur le territoire du Québec;
– Éliminer toutes nouvelles subventions aux énergies carbonées pour investir plutôt dans les énergies renouvelables;
– Promouvoir une politique nationale sur l’usage optimum des plastiques pour minimiser les effets négatifs sur l’environnement;
– Promouvoir l’électrification des transports et des bâtiments de diverses façons;
– Favoriser l’exportation des surplus d’électricité du Québec vers d’autres provinces dont l’Ontario et les Maritimes.
Alors qu’on lui avait parlé d’urgence climatique il y a quelques mois, M. Legault avait répondu que lui, au Québec, c’était l’urgence pragmatique. Si l’on doit se fier à ses demandes au fédéral pour juger de « son urgence pragmatique », on repassera pour l’urgence.