Mont Radar

Sur le site d’une ancienne base militaire secrète désaffectée, des gens de partout au Québec se sont rassemblés pour passer à l’action. Soucieux de leur impact sur l’environnement et rejetant les principes de notre société de consommation, ces pionniers partagent le même rêve de vivre en harmonie avec la nature qui les entoure. C’est ainsi qu’ils ont fondé l’un des premiers et plus vastes écovillages au Canada, sur le site du Mont Radar. Plutôt que de s’isoler, leur projet de microsociété prône l’ouverture sur le monde et cherche à devenir un modèle de développement durable. Cette jeune communauté rurale vit au quotidien ses alternatives écologiques en proposant des solutions concrètes telles que le compostage, le recyclage de matériaux pour la construction, l’économie d’énergie, une réduction de la consommation et en soutenant une agriculture biologique et locale. Avec leur objectif « zéro déchet », ils cherchent à résoudre les problèmes d’épuisement des ressources et de surconsommation dont notre société est victime. Ce premier film, produit par CinéMachine, a été tourné à l’été 2008.

Le projet s’est poursuivi, et ses participants se sont heurtés à plusieurs difficultés : voici maintenant un documentaire sur le projet du village écologique de Mont Radar réalisé en 2009 par Marie Michelle Beaucage et Marie-Christine Plante, finissantes en communication à l’UQAM.

L’un de nos commentateurs, Sébastien Tétreault, nous a indiqué que le projet a mal tourné. Sébastien a même pris la peine d’insérer le lien suivant à l’émission du 2 février 2010 de La Facture :  Reportage de La Facture sur le Mont Radar.

Nous vous invitons aussi à lire le commentaire de Philippe Laramée, fondateur du Village écologique du Mont Ste-Marguerite, qui porte essentiellement sur le rôle des médias dans cette affaire.

7 réflexions sur “Mont Radar”

  1. Le premier vidéo était la réalité du projet d’écovilage avant que n’arrive , le doute et les détracteurs négatifs pour détruire un projet jeune qui manquais de structures , mais pas de bonnes intentions…N’en déplaise au déctracteur du projet d’écovillage du Mont Radar, il y avait des propriétaires de terrains qui était satisfaits dans le reportage et c’est la majorité , mais il ont été cité rapidement au début du reportage pour se faire éclipser par les détracteurs insatisfaits sans pouvoir élaboré leurs version ? bizzare ? N’importe qui de logique comprend qu’il manque un bout de l’histoire et que c’est impossible que les détracteurs n’ont rien à ce reproché… c’est trop facile de juste taper sur la tête de ceux qui ont pris le risque de bâtir un tel projet dans cette guerre idéologique. Je connais bien Jean-Marc et c’est une bonne personne, il lanca ce projet en 1996 à cet époque qui était une ruine et loin d’aller vers un écovillage, il allais plutôt vers une base de plein et un protection de la faune et flore de la montagne qui était en proie au vandalisme… tout le monde oublie que ce projet à été sauvé et que par la suite le rêve d’un écovillage est apparu en 2005 ce qui l’as porté à sa perte à cause de vengeance et d’égo mal placé des détracteurs qui aujourd’hui ne font rien de plus que de se chicaner autour d’un idéologie plus proche de la communes. Jamais personne à la tête de se projet n’as fait une cent et ils ont plutôt perdu 10 fois plus d’argent que les détracteurs, ca personne en parle. J’ai toujours trouvé étrange que des gens supposés détachés des biens ou de l’argent ont été si farouche pour la ravoir quand dans le fond tout ceux et celles qui ont été satisfait ont encore leurs terrains aujourd’hui et n’ont rien perdu ? pourquoi , eux ? et pas les détracteurs ? la réponse de mon point de vue : la vengeance et l’égo, les as perdus malgré que eux aussi était des bonnes personnes.

    Ce qui est certain de mon point de vue , l’émission la facture est toujours basé sur des interprétations et allégations dénué de preuves à par des citations hors contexte sans droit de réplique des gens satisfaits. trop facile de faire un montagne visuel pour faire mal paraitre des gens… Radio Canada avais choisit sont coupable d’avance afin bouqué leurs budget de production. L’ombusmans ? c’est n’importe quoi car c’est aussi basé sur des interprétations dans un contexte journalistique qui est seulement une présentation des interprétations et des prétentions.Il n’ont pas été jusqu’au bout de tout les faits et preuves. Beaucoup de mensonges ont été présenter du coté négatif sans vraiment avoir de réelles preuves concrètes, il ont plutôt présenter un drame humain pour avoir une bonne cote d’écoute qui c’est traduit en la fermeture du projet d’écovillage et la saisie de la propriété. Radio Canada n’est pas à sont premier projet qu’il détruise, celui des habitation APEX ? il ont aussi tout perdu ? Radio Canada n’aurais t’il pas du aidé ce genre de projet pour arrivé à une réconciliation entre les gens ? plutôt ils ont augmenté la mauvaise pensé et provoqué la perte de tout c’est gens. L’Art de faire des drames à la québécoise… !!

    Quand je voit les gens qui vomissent sur ce projet sans vraiment avoir compris le fond de l’histoire ? c’est pathétique car il y as toujours 2 cotés à la médaille.

    J’ai su que le domaine du Mont Radar à été racheter en oct 2010 par un nouvelle administration et qu’un nouveau projet à été lancer sur le nom de ”Domaine du Radar”. il n’y aura plus d’écovillage à cet endroit, c’est plutôt un projet de villégiature et plein air qui as un intérêts pour la tranquillité de la montagne, c’est peut être mieux ainsi. Les gens qui avais des terrains et qui était satisfait(ce que n’ont voit pas dans les reportages la facture ou de L’Uqam) ou des bénévoles sont encore la et continue leurs projets personnels d’éco-communauté sur leurs terrains malgré qu’il n’y aura plus d’écovillage au mont radar. Les détracteurs, ne ferons certainement pas un écovillage d’envergure à un autre endroit. j’en serais surpris car ils sont trop occupé à dénigrer ce qu’il pointe du doigt. Ils doivent être heureux aujourd’hui car le projet est détruit. C’est honteux. C’est pas moi qui va embarquer dans une communauté intentionnelle !! c’est tellement la chicane parfois avec , c’est illuminés… comme on voit ici. Personne n’as voulu se remplir les proches , ils ont plutôt tout perdu et 10 x plus que les autres détracteurs. Maintenant, rien n’est plus avancé pour les puristes écolos.

    Pour finir sur une bonne note…bonne continuité au nouveau projet du Mont Radar ! je continuerais à faire de la marche dans cet belle montagne

    voila le nouveau site web : http://www.domaineradar.com

  2. mr laramee votre petit reve de vous enrichire sur le dos de gens honnette est un peux disgracieux vous vendez du reve mes vous ne livrez pas la marchandise abuser de la confiance des gens conduis a ca perte!

  3. Sophie Lasagesse

    Félicitations pour votre présentation des documentaires et des liens.

    Je me sens obligée de rectifier quelques coquilles insérées par MOnt-Radar dans le commentaire précédent.

    Vous pouvez vérifier vous-mêmes à la Cour du Québec que ce sont bien 6 personnes différentes qui poursuivent personnellement les administrateurs de Mont-Radar (officiellement 9028-3128 Québec Inc.) dans cinq causes différentes en plus de trois poursuites additionnelles en cours à la Régie du logement du Québec.

    L’émission La Facture attend avec impatience le règlement de l’histoire pour produire un second reportage auprès de la population : ou bien Mont-Radar rembourse, fait faillite, ou alors trouve une façon pour ne pas rembourser…auquel cas les administrateurs personnellement n’échapperont pas à un nouveau reportage visant à prévenir la population québécoise de ce qu’ils auront fait. Espérons pour eux qu’ils agiront avec discernement…

    Concernant l’éthique journalistique, si cela vous intéresse, je vous suggère de lire le rapport de l’Ombudsman de Radio-Canada, disponible sur le site de Radio-Canada. Rien n’a été retenu contre le journaliste François Sanche, qui a fait du très bon travail journalistique. L’Ombudsman y approuve les informations et conclusions présentées à propos du Mont-Radar.

    Concernant les diverses communautés écologiques existant en sol québécois je vous invite à prendre connaissance du Répertoire des éco-communautés du Québec. Vous y verrez que le Mont-Radar est loin d’être la seule tentative et que certaines communautés ont plusieurs dizaines d’années d’existence.

  4. Les médias, une arme à deux tranchants…
    par Philippe Laramée

    Fondateur du Village écologique du Mont Ste-Marguerite
    Propriétaire de la base de plein air Mont-Radar (Compagnie)
    et éditeur de la revue Aube, le recueil de solutions écologiques
    http://www.leradar.org

    Après 9 années de travail à bâtir un village écologique en sol québécois, nous venons d’être l’objet d’un drôle de reportage par un journaliste du nom de François Sanche de l’émission “La Facture” sur les ondes de Radio-Canada.

    Certes, vouloir aborder un sujet aussi complexe que les écovillages dans une émission d’intérêt public aurait pu être très intéressant… mais dans l’optique des deux reportages biaisés que nous venons de subir, notre groupe ainsi que l’entrepreneur général Les Habitations Apex, il nous reste un goût amer quant à la crédibilité et l’impartialité de cette émission.

    Je peux facilement m’imaginer tout le croustillant pour le commun du contemporain que peuvent représenter nos p’tites chicanes de voisins… Mais si on prend le temps de lire entre les lignes, on constate rapidement qu’il manquait dans ce reportage des pièces importantes du casse-tête. Des éléments essentiels pour quiconque veut bien saisir l’ensemble de la problématique. Mais notre village écologique étant ce qu’il est, il a toujours été un sujet de prédilection pour les médias depuis ses tout débuts. Il ferait certes un excellent objet de télé-réalité tellement nous avons d’histoires mirobolantes à raconter.

    Certes, je ne démordrai pas d’avoir notre droit de réplique médiatique et je vais me battre pour être en mesure de rétablir les faits qui ont été passés sous silence par l’angle de traitement qu’a décidé de prendre le journaliste et qui a nettement favorisé nos détracteurs. Car ce reportage n’est aucunement représentatif de la situation sur le terrain… et encore moins du conflit qui nous oppose en ce moment contre seulement deux clients insatisfaits sur l’ensemble des terrains vendus. Ce fut un reportage morcelé, incomplet et par conséquent biaisé. Il a jeté le discrédit sur notre projet, sur nos réalisations et sur notre organisation.

    Il est important de rappeler qu’un projet d’écovillage est un processus évolutif qui se construit en pensant sur sept générations. Notre projet est peut-être imparfait, faute des moyens de nos ambitions… soit les millions de dollars nécessaires à la réalisation d’un projet d’une telle envergure. Mais celui-ci a au moins le mérite d’exister !

    Sur l’éthique journalistique

    Je tiens à préciser dans ce témoignage que nous avons été transparents avec le journaliste et que, malgré les nombreuses heures passées avec lui au téléphone, celui-ci n’a pas retenu l’essentiel de notre plaidoyer et n’a surtout pas pris en considération les nombreuses preuves que nous lui avons fournies par courriel pour justifier notre prise position dans cette affaire. Et que dire du témoignage de tous les clients satisfaits qui ont, eux aussi, témoigné par courriel et par téléphone au journaliste et qui avaient répondu affirmativement pour être filmés à l’émission, afin de contrebalancer le reportage. Ce journaliste a décidé de focaliser l’attention du public sur deux clients insatisfaits… C’est ce que nous déplorons le plus.

    Il est encore plus intéressant d’entendre M. Sanche, dans une mise en scène un peu douteuse, dire que nous avons refusé une entrevue avec lui, alors que c’est plutôt celui-ci qui a repoussé plusieurs des dates que nous lui avions proposées pour venir nous visiter, lui offrant même de nous déplacer de Saint-Sylvestre jusqu’à Montréal, au siège de Radio-Canada pour qu’il entende notre témoignage !

    Étant dans le domaine des médias et des communications, je suis bien placé pour comprendre le caractère subjectif des médias contemporains. Il est très facile de faire parler n’importe qui lors du montage d’un reportage en studio, grâce à un habile “couper-coller”.

    Les images de nous que nous avons vues dans le reportage tirées d’un vidéo étudiant amateur de l’UQAM sont très drôles et surtout complètement hors contexte. Par exemple, lorsque mon associé parle à la caméra… il manque tout le début de son discours ! Mais le plus drôle, c’est qu’on peut me voir hocher la tête dans mon salon… alors que celui-ci parle dans nos bureaux à l’autre bout du bâtiment !

    Alors, que le tournage du vidéo des étudiantes en questions allait bon train, nous avions débusqué ces dernières en train de chercher à faire une sorte de reportage controverse contre le Mont Radar. Sachant que notre petite chicane de voisin s’en allait fort probablement en cour, nous avions alors contacté le professeur de ces dernières, M. Martin Labbé, afin de lui demander d’arrêter le processus. Ce professeur et responsable du cours en communication profil télévision à l’UQAM nous avait alors certifié que le reportage ne serait pas diffusé.

    Je pourrais continuer de la sorte et démonter l’ensemble du reportage en exposant les preuves qui nous opposent à nos détracteurs, ce que j’ai fait auprès de Jacques Taschereau (réalisateur), d’André de Sève, (producteur) et de Julie Miville Dechênes (l’ombudsman de Radio-Canada). Mais puisque cette affaire est présentement devant les tribunaux, je préfère laisser le processus suivre son cours et ne pas entrer dans des détails qui pourraient porter outrage au tribunal.

    En ce moment, nous demandons à Radio-Canada (ou à tout autre média s’intéressant de près ou de loin aux projets du genre) d’avoir notre droit de réplique médiatique afin d’être en mesure de rétablir les faits.

    Depuis notre ouverture en 2006, nous avons fait l’objet d’une trentaine d’excellents reportages (notamment dans L’actualité, Le Soleil, Le Courrier international, Le Figaro, Radio-Canada radio et télé, etc.) qui ont permis de faire avancer la cause des villages écologiques en favorisant une meilleure compréhension du public.

    Or, nous sommes bien placés aujourd’hui pour savoir que les médias sont des armes à deux tranchants. Parfois, il ne faut qu’un seul reportage de 11 minutes 53 secondes sur deux clients insatisfaits, pour remettre en doute dans l’opinion publique l’ensemble de notre initiative… qui constitue des efforts échelonnés sur une dizaine d’années de bénévolat !

    N’en déplaise à nos détracteurs, je persiste et signe en vous invitant à vous informer de la suite de notre projet au Mont Radar sur notre site Web (www.ledar.org) ou encore à lire la revue Aube, le recueil de solutions écologiques (www.laplumedefeu.com). Ainsi vous pourrez tout connaître sur la suite de notre expérience unique d’un véritable village écologique en sol québecois.

    Pour ma part, je ne m’en fais pas trop avec ce genre de reportage… je garde espoir en la capacité de discernement du public en général…

    Philippe Laramée
    418-596-1243
    philippe AT leradar.org

  5. Dominique Boisvert

    J’ai vu les trois documents en succession et c’est à la fois très décevant mais aussi très instructif quant aux défis que nous devons tous relever quand on cherche à explorer des avenues nouvelles, à vivre différemment, bref quand on veut “changer le monde”!

    Nous avons donc inséré le film des étudiantes (remarquable d’ailleurs: bravo à Marie Michelle et à Marie-Christine) à la suite du premier film. Comme cela, on peut suivre la séquence directement dans le Carnet, sans avoir à lire les commentaires pour trouver le lien avec La facture.

    Cette recherche tâtonnante, et parfois décevante, que représente le Mont Radar est à l’image du Carnet des simplicitaires et du Réseau québécois pour la simplicité volontaire (en espérant que les “déceptions” occasionnelles ne soient que temporaires et que le résultat global se révèle beaucoup plus positif, évidemment!!!) : j’en traiterai d’ailleurs dans ma chronique d’aujourd’hui intitulée “Croire au possible”.

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