Le début de l’année est une période propice pour prendre des résolutions dans le but d’améliorer sa vie. En 2014, pourquoi ne pas la simplifier afin de devenir plus heureux et en même temps améliorer le fonctionnement de toute la société.
La première chose à faire est d’élaborer ou de revoir son budget afin de dégager des économies. En effet, nous pouvons adopter un comportement critique par rapport à notre consommation, afin de la réduire à ce qui correspond à nos réels besoins. « Vivre selon ses besoins plutôt que selon ses moyens » est un adage qui peut nous guider. Il faut apprendre à résister aux diktats de la publicité, de la mode, du paraître, de la comparaison, etc.
Pour y arriver, un bon truc est d’attendre 7 jours avant d’acheter un objet dont on a le goût. Souvent notre désir va s’estomper pour en venir à disparaître avant la fin de la période. Il se peut aussi qu’on satisfasse notre désir en empruntant l’objet à un proche ou en le louant. Après 7 jours, si le désir demeure et devient besoin, vous pouvez tenter de le satisfaire dans le monde de l’usager (ressourcerie, marché aux puces, annonces classées, etc.) Ainsi vous paierez beaucoup moins cher et vous ferez un geste positif pour l’environnement.
La réduction de la consommation réduit la quantité d’argent nécessaire pour vivre, ce qui annule souvent le recours au crédit. Une bonne résolution pour la nouvelle année est de diminuer son endettement, ce qui réduira le stress lié aux échéances de remboursement.
La résolution de réduire sa consommation aura pour conséquence un moins grand besoin d’argent, d’où une possibilité de diminuer son temps de travail. Ce résultat ouvrira les portes du développement et de l’épanouissement personnel. Grâce à ce temps libéré toutes sortes d’activités deviennent possibles. Des résolutions de développement personnel (développer son savoir, croissance personnelle et spirituelle, développement artistique, activités sportives et de plein air, communion avec la nature, etc.) et des résolutions d’implications communautaires (bénévolat dans des organismes sans but lucratif, implication politique, etc.) peuvent être envisagées.
Ces résolutions, en plus d’accroître les chances de bonheur personnel, amélioreront la vie de la communauté et celle finalement de toute la société.
C’est une résolution que plusieurs canadien ont cette année selon les sondages dans les journaux mais y arriveront-ils? Je crois que plusieurs personnes essaient d’économiser en achetant moins mais un des meilleurs moyen qu’il y a est de mettre en commun. J’ai déjà fait des économies dans mon budget en coupant quelques dépenses mais cela ne m’a jamais autant rapporter que lorsque j’ai mis des dépenses en commun. Vivre avec ma conjointe et partager les dépenses me permet de couper 50% de ma facture de téléphone, d’électricité, frais d’habitation, etc… Je ne dis pas que c’est toujours facile mais l’impacte est plus grand sur mon budget qu’un achat que j’aurais reporter et c’est aussi beaucoup plus intéressant d’un point de vu relationnel.
“Ces résolutions, en plus d’accroître les chances de bonheur personnel, amélioreront la vie de la communauté et celle finalement de toute la société.”
Merci pour cette phrase, moi qui dois me défendre contre une certaine culpabilité depuis que je suis heureux en n’ayant pas d’activité salariée (et moins d’argent mais encore trop à mon avis). Il y a tant de gens qui croient ou veulent croire le contraire que par pitié pour eux je me sens obligé de faire profil bas.
cet article me fait penser à l ‘art de la simplicité de Dominique Loreau
Merci pour ce partage.