À M. Jean-Marc Fournier, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la réforme des institutions démocratiques.
La présente est pour vous manifester mon désaccord relativement à l’inclusion des groupes communautaires et environnementaux (OBNL) dans une loi sur le lobbyisme. En effet, ces groupes ont l’intérêt commun comme caractéristique principale, contrairement aux entreprises privées qui ont comme objectif le profit de certains particuliers.
De plus, il n’est pas raisonnable d’exiger des groupes sans but lucratif une bureaucratie qui est sans commune mesure avec leur capacité administrative, laquelle est formée souvent d’un ou deux permanents et de bénévoles avec un très petit budget.
L’importance des organisations populaires a été démontrée à de multiples occasions dans notre société et on peut les voir en action ces jours-ci avec l’arrivée de milliers de réfugiés. Il ne faudrait pas les utiliser quand ça fait notre affaire sans les respecter et en les muselant.
Je vous encourage plutôt à faciliter leur participation à la chose publique pour le plus grand bénéfice de toute la société.
Pascal Grenier, membre du Groupe de simplicité volontaire de Québec
des Amis de la Terre de Québec et de l’Accorderie de Québec