Désolé pour mon absence du vendredi 12 novembre, et pour mon retard du vendredi 19 : même si personne ne m’oblige à écrire une fois par semaine, ou nécessairement le vendredi, c’est une discipline que j’essaie de me donner, et une forme de rendez-vous virtuel avec au moins quelques dizaines de lecteurs ou lectrices plus régulierEs (les abonnéEs). Pour ce qui est des visiteurs occasionnels, il semble qu’on les compte par centaines, d’un peu partout dans le monde, mais cette fréquentation est trop complexe à comprendre pour moi; alors je me contente de me réjouir du fait que nous sommes apparemment pas mal visités, surtout pour un jeune blogue comme le nôtre.
Donc, j’essaie d’écrire chaque vendredi. Et il est amusant et ironique de constater que moi aussi, comme chroniqueur du Carnet, je suis insatiable (voir mon texte du 29 octobre et l’excellent commentaire de François Pelletier) : difficile d’accepter de n’être pas au rendez-vous, de manquer de temps, d’être en panne d’idées ou tout simplement d’être fatigué! Comme si ma chronique hebdomadaire avait une importance déterminante, que j’avais un besoin essentiel d’être présent sur la Toile! Comme il est difficile, même pour les simplicitaires les plus militants ou les plus expérimentés, de vraiment « lâcher prise », d’accepter la non-productivité, la lenteur, la gratuité ou le silence…
J’ai déjà écrit sur le défi qu’il y a à écrire ainsi « dans le vide », pour des lecteurs et lectrices virtuelLEs (voir en particulier mes textes du 27 août et du 9 septembre). CHACUN des quelques échos qu’on reçoit (par les commentaires envoyés au Carnet surtout), même très bref, est grandement apprécié. Et plusieurs constituent une véritable contribution à la réflexion collective, une amorce de dialogue pour aller plus loin.
C’est là que j’ai toujours la question que j’ai déjà partagée avec vous : me faut-il, ou non, engager ce dialogue avec les personnes qui commentent mes textes? On vient de m’y encourager en me rappelant que l’absence de réponse ou de réaction de ma part aux commentaires qui sont envoyés par les lecteurs peut être ressenti par ces derniers de la même manière que je ressens l’absence de commentaires suite aux textes du Carnet! Comme si les commentaires envoyés n’étaient lus par personne (ils le sont toujours par au moins deux personnes: la responsable du Carnet qui sert de filtre avant leur publication sur le site, et l’auteur du texte commenté qui reçoit automatiquement une notification de tous les nouveaux commentaires reçus; sans compter les lecteurs et lectrices du Carnet lui-même qui peuvent y avoir accès une fois publiés) ou qu’ils n’avaient aucune influence (alors que plusieurs fois, ils m’ont mis sur de nouvelles pistes ou j’y ai explicitement référé dans des textes ultérieurs du Carnet).
Je n’ai toujours pas arrêté de position à ce sujet. Surtout par manque de temps (je trouve à peine le temps d’écrire mes textes hebdomadaires; j’hésite donc à me lancer dans des échanges même riches et stimulants à travers les commentaires). On me dit que de tels échanges avec ceux et celles qui commentent les textes susciteraient peut-être davantage de réactions des lecteurs et donc plus d’interactivité : c’est un argument dont il faut tenir compte et qui pourrait justifier d’y consacrer plus de temps.
Mais quelle que soit la réponse finale (pour l’instant, je continue d’agir « à la pièce », plus par intuition qu’en fonction d’une politique clairement établie), sachez tous et toutes que vos commentaires sont TOUJOURS les bienvenus, très précieux et immensément appréciés.
Et vous, lecteur ou lectrice, qu’en pensez-vous?
Bonjour Dominique, Je VOTE pour dire que c’est mon carnet préféré. Il est dans mon volet de favoris. Merci pour la belle écriture soignée et intéressante. Merci aussi pour les suggestions dans d’autres formats (par exemple le vidéo de Zaz, quelle belle découverte). En espérant continuer de te lire encore longtemps. En toute simplicité, Hélène, Ottawa.