Juste un mot pour remercier tous ceux et celles qui commentent les divers textes publiés dans ce Carnet (les miens et ceux des autres). Cela fait toujours plaisir, que les commentaires soient favorables ou critiques.
CertainEs souhaiteraient que ces commentaires soient le point de départ d’échanges avec l’auteur ou de discussions sur le site entre les lecteurs eux-mêmes. Personnellement, je n’ai évidemment aucune objection aux débats entre lecteurs, bien au contraire. Tout comme je me réserve évidemment le droit de répondre à l’unE ou l’autre en ajoutant mon propre commentaire. Mais je n’ai pas l’intention, faute de temps, de répondre à chaque commentaire, ni même de participer à tous les échanges qui pourraient éventuellement se développer à partir d’un texte du Carnet.
Cependant, je ne peux m’empêcher de remarquer que le texte que j’avais le plus hésité à mettre en ligne (celui de la semaine dernière sur Des hommes et des dieux) est celui qui a suscité le plus de commentaires et le plus rapidement. Est-ce à cause du sujet? Du caractère plus ou moins tabou de la dimension spirituelle dans notre société laïcisée? Parce que la prise de position était plus personnelle? Y aurait-il des sujets, ou des façons d’écrire, qui sont plus susceptibles de provoquer des commentaires ou des réactions de la part des lecteurs?
Quoi qu’il en soit, partager avec vous cette réaction m’oblige à clarifier pour moi-même pourquoi j’écris ici : et ça ne devrait jamais être pour « susciter » des commentaires!
J’écris pour partager des réflexions que j’espère utiles. J’écris pour réfléchir et préciser moi-même ma pensée. J’écris pour faire progresser la pensée et la pratique de la simplicité volontaire. J’écris pour me nourrir et partager cette nourriture avec ceux et celles que ça intéresse. J’écris pour favoriser le développement d’une sorte de communauté virtuelle de simplicitaires, avec ou sans le nom, qui contribue à expérimenter des éléments de cet « autre monde possible » que proclament les altermondialistes. Bref, j’écris sans attente, comme on lance ses bouteilles à la mer, toujours heureux lorsque l’on reçoit, parfois bien tardivement, des échos de celui ou celle qui en a recueilli une à notre insu.
Merci de ces échos. Mais plus encore, merci de puiser dans ces bouteilles, à votre rythme et selon vos besoins, ce qui peut vous alimenter pour le digérer, le faire vôtre et le transformer en vie…