(Ce texte est co-signé par André Dulac et Pascal Grenier)
La simplicité volontaire a été et est encore victime d’un jugement faux quand à sa définition et à son application. Les médias, par leur recherche de sensationnalisme, ont présenté la simplicité volontaire comme un extrême. En effet, on fait souvent référence, dans les médias, à des simplicitaires qui ont quitté leur emploi pour vivre de très peu, à d’autres s’isolant à la campagne et vivant de façon presque autarcique, et finalement des gens ayant réduit leur consommation ou leur production de déchets de façon radicale.
Toutes ces façons de présenter la simplicité volontaire ont eu pour conséquences de la faire voir comme étant une vie de sacrifices, de privations et finalement de vivre pauvrement. Or pratiquer la simplicité volontaire peut être au contraire quelque chose de naturel et d’épanouissant, simple et facile à intégrer dans sa vie. On peut, par exemple, profiter d’un déménagement pour se rapprocher du centre-ville pour plus facilement utiliser les transports en commun, l’autopartage et bénéficier des services de proximité. On peut aussi profiter d’un désir de mieux s’alimenter pour réduire sa consommation de viande, de friandises et de boissons sucrées et alcoolisées. On peut aussi choisir de consommer plus local (aliments, vêtements, voyages, etc.)
La simplicité volontaire est associée à de grandes valeurs comme : la liberté, la justice, la fraternité, la modération, l’équilibre, l’harmonie, le bonheur, etc. La simplicité volontaire enseigne aussi qu’il n’est pas nécessaire de tout posséder et d’en payer le prix fort (travail excessif, stress, endettement, faillite, etc.). La simplicité volontaire permet enfin de rencontrer des gens, créer des liens et participer à son développement personnel (méditation, pleine conscience, vivre le moment présent, etc).
Devant ce constat, il est essentiel de se donner une nouvelle chance de redécouvrir et mieux connaître la simplicité volontaire et de pouvoir ainsi adopter ce style de vie qui peut rapporter gros à tous les niveaux : humain, social, familial, matériel et financier.
André Dulac et Pascal Grenier, simplicitaires de Québec
Je suis aussi simplicitaire et j’ai parfois de la misère avec l’expression «simplicité volontaire». Pour moi, le mot «volontaire» suppose un effort, une discipline, tous ces mots qui me rebutent! J’aime mieux l’expression de Pierre Rabhi «sobriété heureuse» qui laisse présager bonheur, joie, … quelque chose d’agréable. Il y a là quelque chose de très subjectif et j’en suis consciente. J’ai l’intention de parler de la simplicité (volontaire) en mettant l’accent sur les valeurs véhiculées et les bienfaits que nous pouvons en retirer. Personnellement, je vais parler de «voie du milieu» ou de «voie de l’équilibre» de «vie simple» comme choix de vie et de respect du vivant. La simplicité, dans l’optique du respect du vivant incluant les ressources de la planète, est aussi valable que nous ayons beaucoup d’argent ou pas du tout! Je rêve aussi que le mot «simplicitaire» ne soit plus souligné en rouge quand je l’écris! Je me sens souvent à part, mais sûrement pas une erreur!
Micheline Claing, simplicitaire de Sherbrooke
j’ai lu plusieur biographie de grand millionaire pour realisé que plusieur on en proportion de leur richesse ont une vie simple .
il connaisse la valeur du travaille et de l’argent et vive de façon économe.
je join un article qui resume bien mon propos: on remarque que si l’on vit de manière économe, on vit déjà comme un millionnaire. Et que ceux qui ont réussi peuvent vous apprendre
http://lifestylers.fr/comment-vivre-comme-un-millionnaire-et-pourquoi-cest-plus-simple-que-vous-ne-le-pensez/