Depuis quelques mois, nous sommes victimes de nombreuses catastrophes naturelles. Que ce soit les inondations ce printemps dans le sud-ouest du Québec, les feux de forêt en Colombie Britannique, les ouragans Harvey au Texas et Irma en Floride, tous ces événements extrêmes produisent des dégâts se chiffrant en centaines de milliards de dollars.
Même si on ne peut pas faire le lien direct entre ces événements et les changements climatiques, on ne peut s’empêcher de constater que toutes ces catastrophes avaient été prévues par le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Ces événements extrêmes nous amènent à nous demander ce que l’on peut faire pour les prévenir. Tous nos regards se portent alors vers la réduction des gaz à effet de serre (GES). Pour ce faire, nos gouvernements et les entreprises posent déjà des gestes significatifs. Toutefois, on peut se demander qu’est-ce que nous pouvons faire individuellement pour réduire la production de GES.
Parmi les gestes individuels, nous pouvons réduire la taille de nos maisons. Celles-ci sont souvent surdimentionnées par rapport au nombre de personnes qui y vivent. Nous pouvons aussi réduire la taille de nos véhicules. Actuellement, il se vend plus de camions et VUS que de véhicules compacts. Nous pouvons aussi modifier nos habitudes de voyage. Le nombre de déplacements en avions doit doubler d’ici 20 ans. Nous pouvons de plus réduire notre consommation de vêtements. Nous ne sommes pas obligés de suivre la mode qui est un formidable accélérateur de surconsommation.
Nous n’aurons pas le choix de réduire la croissance car nous ne pouvons croître à l’infini dans un monde fini. Déjà nous consommons 1.5 fois ce que produit la planète. Nous grugeons donc notre capital. De plus, nous avons déjà provoqué le réchauffement de la planète de 1 degré centigrade.
Il est plus que temps d’agir et tous les gestes comptent.
Je pense qu’à moyen terme on n’a pas le choix d’envisager de décroître. Les limites de la nature même nous y forceront.
Entre temps, le mieux à faire est de débuter graduellement à réduire sa consommation dans les domaines les plus à notre portée, comme je l’ai mentionné soient la taille des maisons et des autos, les voyages et les vêtements. Pas brusquement mais de façon très étapiste en s’assurant de bien vivre chaque changements.
Nous n’avons pas à craindre pour l’économie et la croissance, il y aura encore longtemps plein de gens qui sont dans la surabondance et qui surconsommeront.
L’idée est de bâtir graduellement un noyau de personnes qui, par leur exemple, en entraîneront d’autres. Ceux-ci seront les mieux préparés à affronter quelques formes d’effondrements qui nous attendent malheureusement.
Réduire la consomation inplique une transformation complète de la société basé sur la croissance .
Il faut réalisé que l’état fonctionne aussi sur la croissance des revenues et dépense . Est on pret comme société a une reduction des dépense emplois et subvention de l’état ?
Tout l’industries du petrole et de l’auto représente des millions de revenue de taxes et des millier d’emplois ,des chomeurs qui vont recevoir moin d’aide de l’état.
D’une spirale de croissance a une spirale de décroissance a tout les niveau de l’économie de perte d’emplois et de service la marge est mince
Je suis très simplicité volontaire moi aussi, il faut que votre message passe dans les écoles secondaires cegeps et universités, les dirigeants!! Pourquoi les écologistes ne sont jamais pris au sérieux? Les communes seraient une belle option, visiter notre pays en premier aussi, l’énergie du vent, du soleil, de l’eau, les friperies, la couture, le tricot etc…
Bonjour Éléna,
Merci pour ton commentaire.
Dans mon article, je ne propose pas de retourner à l’âge des cavernes mais de réduire sa consommation de quelques degrés de pourcentage.
Une réduction de la consommation permet d’avoir moins besoin d’argent ce qui nous permet de moins travailler et d’ainsi de récupérer du temps. Ce temps retrouvé peut permettre d’en investir une partie dans sa famille, sa communauté et dans des loisirs gratifiants. Ceci additionné au fait qu’une réduction de la course à l’argent diminue le stress de l’endettement lequel produit comme effet une vie plus calme et de meilleurs chances de bonheur.
C’est bien beau ces conseils décroissants, mais personnellement, je trouve que si on doit vivre une vie de privation et de renoncement, à quoi bon ?
Vous aimeriez vivre dans une boîte en conserve ? Moi pas ! Mais ce n’est pas pour cela qu’on doit polluer.
Je pense que le plus urgent, c’est de se défaire des lobbys pétroliers ! Des avions, qui fonctionnent aux énergies libres, et aussi des voitures, ça peut marcher ! Des maisons autosuffisantes, comme les Earthships, qui sont construites selon des normes nouvelles (éco évidemment), mais surtout plus intelligemment. Orientation aux points cardinaux, présence de serres passives, géothermie, énergie éolienne, solaire, hydro …
Des vêtements en fibres naturelles (lin, ramie, coton bio …).
Les inventions et le “progrès” technique doit juste prendre la bonne direction ! Et je suis parfaitement d’accord qu’aujourd’hui, l’humanité fonce dans le mur !
En plus, il faudrait virer l’obsolescence programmée et la consommation pour la consommation ! Mais de là à retourner à l’âge des cavernes, non merci !