à vous qui nous suivez régulièrement ou qui nous trouvez au hasard de vos navigations virtuelles, je dois des excuses et des explications.
Des excuses pour ce long silence des dernières semaines (c’est vrai qu’il y a les vacances, mais à moi qui me sens “responsable” d’alimenter le Carnet, ces longs espacements entre les billets me paraissent interminables, vacances ou pas!). D’autant plus que ce ne sont pas les sujets qui m’ont manqué: gaspillage de meubles lors des déménagements (sujet suggéré par une lectrice), être radin (ou pingre) et liberté de choix, informatique et dépendance, défis qu’on affronte quand on veut s’alléger (ou se désencombrer), etc.
Et des explications: je ne m’attarderai pas sur les questions habituelles d’horaire chargé, d’imprévus, de déménagement (à l’intérieur du logement), de visites, etc. Mais je veux plutôt vous partager un questionnement de plus en plus important et… existentiel: quelle place l’ordinateur occupe-t-il dans ma vie? est-ce que ça me rend plus efficace, plus libre ou plus heureux? et quel impact global cet outil a-t-il sur mon existence?
Je n’ai pas l’intention (ni le temps pour l’instant) d’aborder le fond de ces questions maintenant. Mais j’y reviendrai certainement bientôt, je vous le promets. Justement après ces trois semaines de vacances que je m’apprête à vivre dans une région éloignée et isolée (mais apparemment belle à faire rêver): les Iles de la Madeleine. Et sans ordinateur, bien sûr!
Ce sera l’occasion pour moi de faire le point sur toute cette question de l’informatique, de ma participation à des blogues (je collabore à Wô les moteurs! en plus d’être responsable du Carnet; et on vient de m’inviter à participer à un autre blogue plus “généraliste” où j’écrirais régulièrement sur les sujets reliés à la simplicité volontaire), de mon rapport à l’ordinateur, à l’écriture “c0mmandée”, à la production des changements culturels, etc.
Je me contenterai, pour aujourd’hui, de dire que la place réelle qu’occupe l’informatique dans notre société et dans nos vies me semble de plus en plus problématique (sans en renier ni les grandes possibilités, ni les utilités bien concrètes). Et que même si on ne pourra jamais “remettre la pâte dentifrice dans le tube” ou “le génie dans la bouteille”, ce n’est évidemment pas une raison pour accepter passivement de subir ce que l’industrie et la société marchande nous imposent.
Au plaisir de vous retrouver à la mi-septembre.
Réflexion très pertinente. Toujours à approfondir,