L’échangeur Turcot agonise. Il faut le remplacer. Par une structure du passé, en plus gros? Ou vraiment par un projet d’avenir, même s’il nous en coûte d’oser penser autrement?
L’auto, même en solo, a bien des avantages. Mais ses effets néfastes sont de plus en plus reconnus (coûts sociaux et environnementaux, étalement urbain, etc.). Et la diminution de la circulation automobile, au profit du transport en commun, est au programme (théorique) de tous les gouvernements.
Quand la concentration de fumée est devenue trop dense pour les non-fumeurs, a-t-on proposé d’agrandir les fumoirs? Cela aurait été certainement une solution plus rapide et plus économique que de tenter d’inventer un avenir sans fumée. Mais certainement une solution moins porteuse d’avenir, même pour les fumeurs.
C’est là l’enjeu du nouvel échangeur Turcot : pour un avenir avec plus d’autos ou un avenir avec une mobilité différente, des quartiers plus habitables et plus d’environnement de proximité? Le nouvel échangeur ne réglera pas tout, mais il donnera un signal décisif vers l’une ou l’autre direction. Ayons le courage de choisir l’avenir!