“Y a-t-il quelqu’un dans la salle?”

CherEs amiEs du Carnet,

Après un long silence, je vous reviens avec une question importante que nous avons adressée, il y a deux jours, aux 1200 membres, ex-membres ou sympathisantEs du Réseau québécois pour la simplicité volontaire (RQSV): “Y a-t-il quelqu’un dans la salle?”

En quelques mots, si la simplicité volontaire (SV) a fait beaucoup de chemin, au Québec et ailleurs dans le monde francophone, depuis une quinzaine d’années, et si le RQSV a contribué de manière significative à cet essor de la SV, le Réseau est néanmoins rendu à une croisée des chemins: sert-il encore à quelque chose? Est-il encore utile à quelqu’un? Et la réponse vous appartient!

En effet, beaucoup de gens semblent s’intéresser à la SV, la pratiquer individuellement ou en famille, ou même lire sur le sujet ou en parler à l’occasion avec leur entourage. Le site Internet du RQSV contient une quantité considérable d’informations ou de ressources utiles, ne fût-ce que la collection complète des quelque 38 numéro du bulletin Simpli-Cité publiés depuis l’an 2000. Et le Carnet des simplicitaires ne cesse d’accueillir de nouveaux abonnés chaque semaine.

Pourtant, le RQSV s’interroge sur son avenir. Car les personnes qui l’animent sont trop peu nombreuses et les moyens financiers dont elles disposent sont trop réduits pour pouvoir continuer à rendre les services qu’on attendu Réseau et que celui-ci aimerait pouvoir rendre. Le conseil d’administration ne comprend actuellement que 5 membres et le compte en banque contient moins de 2,000$, soit même pas assez pour payer notre permanence (à 32 heures par mois) jusqu’à la prochaine assemblée générale de fin mai 2012.

Ce n’est manifestement pas une question de manque d’intérêt pour la SV, ni de mauvaise gestion des ressources. C’est simplement le fait que chacunE agit individuellement de son côté, que tous les services du RQSV sont disponibles gratuitement, que top peu de gens sont suffisamment conscients des besoins organisationnels ou collectifs et que nous avons tous tendance à prendre les choses pour acquises (comme si elles “tombaient du ciel”)!

Le petit noyau qui assure présentement le fonctionnement minimal du RQSV, qui met à jour le site Internet du Réseau, qui publie le bulletin Simpli-Cité, qui envoie mensuellement un Info-courriel à toute notre liste d’envois, qui anime le Carnet des simplicitaires que vous lisez présentement, qui a organisé l’Opération Simplement Noël! à l’occasion de la Journée sans achat 2011 à l’automne et qui prépare un projet de colloque public pour mai 2012, ce petit noyau de personnes, donc, a besoin de savoir s’il travaille pour quelqu’un ou s’il est seul à croire à l’importance de promouvoir la SV dans notre société actuelle. Car pour pouvoir continuer à le faire, nous avons besoin de renforts à la fois humains et financiers.

Nous avons besoin que les gens qui croient à l’importance de la SV dans leur propre vie et pour notre monde se manifestent concrètement, qu’ils et elles deviennent membres du RQSV, qu’ils paient leur cotisation annuelle de 25$ ou qu’ils fassent un don pour appuyer le travail concret du Réseau: hébergement du site Internet, permanence à temps très partiel (l’immense majorité du travail –des centaines d’heures– est fait tout à fait bénévolement par un nombre malheureusement trop réduit de personnes actuellement), organisation d’activités et de rencontres, etc.

Et pour mesurer ce degré d’appuis concrets, nous avons préparé un très court sondage auquel nous vous invitons à répondre. C’est l’ampleur de cette réponse et son contenu qui nous permettront de savoir s’il y a quelqu’un ou non dans la salle. Et surtout, si nous pourrons disposer des ressources humaines et financières nous permettant de poursuivre (et même de développer) le travail du RQSV.

Merci à l’avance de votre réponse.

4 réflexions sur ““Y a-t-il quelqu’un dans la salle?””

  1. Simplicitaires, bonjour,

    Je viens de terminer l’autobiographie de Serge Mongeau. Voulant en savoir plus sur cet homme inspirant – que je connaissais pourtant de nom et que je savais avoir lancé le mouvement de la simplicité volontaire, qui s’accorde avec mon idéal de vie – j’ai, bien entendu, consulter Internet.

    De fil en aiguille, si j’ose dire, mes recherches m’ont amenée sur votre site. Quelle belle découverte! Mais, malheur, je constate que vous remettez votre existence en question et menacez de disparaître!

    Je vais donc observer ce qui se passe sur votre site avec un vif intérêt mêlée d’inquiétude tout en réfléchissant aux questions que vous soulevez et à la façon dont je pourrais éventuellement me rendre utile.

  2. Bonjour à vous,
    Pour répondre à vos questions je vous dirais que je lis religieusement tous vos bulletins et vos messages et que j’en retire un grand plaisir et une belle source de réflexion .Je poursuis celle-ci régulièrement à travers une lecture proposée et plusieurs discussions.
    C’est un fait que dans une organisation comme la nôtre , nous agissons encore trop comme consommateurs de services (que nous apprécions certes) que comme acteur de changement .Je prends cette remarque à mon compte et ne juge personne d’autre. Cependant cela m’amène à réfléchir davantage sur le choix de mes réseaux et le temps que je peux y mettre.
    Comme je demeure loin de Montréal (ou c’est l’inverse puisque vous êtes en majorité loin de Rimouski), l’implication doit être plus virtuel mais cela n’est plus un problème en soi.
    Donc je pourrais avec vous examiner la petite contribution que je pourrais apporter dont celle d’abonner des amis en cadeau de fête, juste pour les sensibiliser.
    Est-ce que vous nous envoyez encore des avis de renouvellement parce que je ne suis pas vigilente sur ce pointé
    Merci de votre implication que j’apprécie encore plus avec ce questionnement.

  3. Bonjour à vous …

    Ne doutez surtout pas ! J’ai découvert le RQSV dès votre “apparition” et vous êtes l’étincelle qui m’a permis d’avancer dans ma vie quotidienne pour aller vers une décroissance non subie, mais choisie. Vous m’avez permis de découvrir toute la littérature existante, de connaître Pierre Rabhi (bon, je reconnais qu’habitant en France, c’est beaucoup plus facile d’aller à sa rencontre), et surtout de voir que ce mouvement allait croissant.

    Vous avez été les précurseurs, les éveilleurs de conscience.

    Lorsque j’ouvre ma boîte e-mail, dès que je vois un message du carnet des simplicitaires, je l’ouvre instantanément. Vous êtes précieux, n’en doutez pas.

    Cela dit, effectivement, lorsque je parle autour de moi du RQSV, je m’aperçois que quasiment personne ne vous connaît. Pourquoi ? manque de curiosité … ou manque de lisibilité ? Ce n’est pas à moi d’en juger certes …

    Sans doute que parmi les 614 amis qui aiment votre page (et dont je fais partie), nous avons à faire aussi un mea-culpa : celui de ne pas partager assez cette page (je viens de me rattraper du coup). Pourquoi ne pas créer aussi un groupe ou un page mais que l’on peut ajouter en amie ? La visibilité est ainsi bien meilleure….

    Ce que j’aime infiniment chez vous c’est également cette sensibilité où vous n’excluez ni la spiritualité, ni la poésie … trop souvent absentes d’autres mouvances décroissantes.

    Alors, je veux bien participer plus activement via le billet des simplicitaires, m’engager comme je le pourrais, MAIS NE PARTEZ PAS !

    Très cordialement à tous ceux qui liront votre message.

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