La Poste au service de la consommation

PostePoste Canada se lance dans une campagne de promotion de la « médiaposte » (publicité non adressée à un logement particulier). Elle veut par là accroître ses recettes de distribution du courrier.

Depuis 2 jours, et ce même si j’ai deux autocollants sur ma boîte aux lettres « publicité non merci » et « pas de circulaires » le facteur me laisse des avis publicitaires non adressés.

Je m’oppose à cette intrusion forcée de la publicité chez moi pour plusieurs raisons. D’abord parce que c’est du gaspillage de papier et ensuite parce que je me refuse à faire la gestion au quotidien de cette paperasse. De plus, mes préoccupations environnementales m’incitent à réduire mon exposition à la publicité, afin de ne consommer que ce dont j’ai vraiment besoin. Par conséquent, je veux me mettre, le plus possible, à l’abri de ces spécialistes en marketing qui veulent me faire croire que le bonheur est dans la consommation.

Plutôt que de donner un « service forcé » aux canadiens, Poste Canada devrait plutôt tenter d’améliorer le service des postes. Dans ce contexte, j’aurais une idée à leur proposer : Tout en livrant le courrier, les facteurs pourraient prendre le courrier sortant mis dans une seconde boîte à lettre identifiée à cette effet. Si les facteurs ont moins de dépliants publicitaires, ils pourraient plus facilement transporter ce courrier sortant. Cette amélioration du service permettrait de réduire les boîtes postales dans les rues et la fréquence des collectes ce qui pourrait aider à solutionner les problèmes financiers de Poste Canada.

4 réflexions sur “La Poste au service de la consommation”

  1. Merci Myriam pour cette bonne idée de reposter la publicité reçue.

    En réduisant les revenus que Poste Canada retire de la distribution de la publicité, il faudra effectivement gérer une certaine décroissance comme tu le mentionne Marc. Cependant, et comme je l’ai proposé dans mon article d’origine, l’idée de recueillir les enveloppes dans une boîte à malle à sortir pourrait permettre de donner un meilleur service tout en réduisant le nombre de boîtes à malle sur la rue et ainsi diminuer les frais de collecte. De leur côté les facteurs étant délestés de la pub, pourraient plus facilement accueillir la malle sortante des résidences.
    Toutefois, s’il fallait réduire le service postal je suggérerais d’en diminuer la fréquence à 3 livraisons par semaine (lundi, mercredi et vendredi) plutôt que quotidiennement.
    Dans le même esprit, je pourrais suggérer que les boîtes à malle des résidences soient placées au pied des escaliers lorsqu’il y a des marches extérieures sur une ou deux et voir même trois étages. On peut donc voir que le retrait de la pub chez Poste Canada n’est pas nécessairement synonyme de grandes décroissance. Il y a place pour l’imagination en étant créatif.

  2. Moi je poste la publicité reçu! Ça ne règle pas le problème, mais ça les obligent a gérer leur propre pollution et ça envoie un message.
    J’espère 😉

  3. avec un arret de la pub il faut accepter une diminution du service postal et une décroisance des emplois a poste canada une reduction du service a l’exterieur des villes la disparition des bureau de poste en campagne la decroisance a un prix qu’il faut etre pret a payer dans notre societé concu pour la croisance

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