Que pense la simplicité volontaire de … ?

De retour après quelques semaines de silence relatif (j’écrivais ailleurs et autrement sur la simplicité volontaire)…

Entre autres pour le prochain numéro du bulletin Simpli-Cité qui portera tout entier sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et dont je vous recommande fortement la lecture (j’ai eu accès au brouillon du numéro).

annflore.typepad.com

De mon côté, je me suis attardé, dans autant d’articles, à trois questions délicates :

  • les NTIC : bonne ou mauvaise nouvelle pour l’humanité? (rien que ça!)
  • les NTIC : bonne ou mauvaise nouvelle pour la simplicité volontaire?
  • les NTIC : bonne ou mauvaise nouvelle pour le Réseau québécois pour la simplicité volontaire (RQSV)?

Bref, que penser, du point de vue de la simplicité volontaire, de ces nouvelles technologies qui occupent une place de plus en plus importante dans nos vies (et notre porte-monnaie)?

Ce qui amène la question posée par le titre d’aujourd’hui : peut-on légitimement se demander ce que pense la simplicité volontaire de telle ou telle question?

Puisque la simplicité volontaire n’existe pas comme entité propre capable de s’exprimer elle-même, c’est forcément à travers une ou des personnes qu’elle pourra répondre à la question. Et comme la simplicité volontaire n’appartient à personne (pas même à ses porte-parole les plus connus), cette réponse ne pourra jamais être autre chose qu’un point de vue (plus ou moins autorisé selon l’expérience et l’expertise de celui ou celle qui s’exprime sur le sujet).

Cela étant posé comme préalable, OUI il est possible et légitime de se demander ce que la simplicité volontaire peut avoir à dire sur tel ou tel sujet. N’importe quel sujet, même un sujet en apparence éloigné de la simplicité volontaire au sens étroit du terme (comme la mort de Jack Layton ou le 10e anniversaire du 11 septembre 2001). Mais toute réponse à une telle question pourra être le point de départ d’une réflexion collective qui permettra de débattre des divers points de vue, d’enrichir ou de nuancer les positions et, peu à peu, de dégager certains consensus parmi les simplicitaires.

C’est ce processus de réflexion qui a été amorcé sur les NTIC dans le prochain numéro du bulletin du RQSV. J’ai hâte que vous puissiez le lire. Et encore plus hâte de connaître vos commentaires, critiques et suggestions. Car je doute qu’il vous laisse indifférentEs!

***

Je vous ai parlé, le 1er octobre 2010, du Rapport du Worldwatch Institute sur l’état de la planète en 2010, qui portait sur la nécessité de transformer les cultures (et comment on peut le faire) si on voulait sortir un jour de la société de (sur)consommation.

Eh bien, ce rapport vient d’être publié en français sous le titre Comment sortir de la société de consommation, aux Éditions de la Martinière, Collection Good Planet, 2011, 568 pages. Sous la direction d’Érik Assadourian, une cinquantaine de spécialistes de renom expliquent comment tirer parti des grandes institutions de nos sociétés (le système éducatif, les médias, l’économie, les pouvoirs publics, les traditions culturelles, les mouvements citoyens) pour les réorienter vers la durabilité.

De quoi alimenter notre réflexion, nos actions concrètes… et notre espérance.

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